Tout s’accélère dans la vie d’une entreprise : le rythme des affaires, l’accessibilité aux choses, le cycle de vie d’une innovation…

Aux Etats-Unis par exemple :

Le temps est par conséquent un élément de pression sociale et d’anxiété.

Chacun d’entre-nous vis au rythme du flux et du reflux cognitif et de l’énergie physique.

Le temps aussi est relatif. Certains temps semblent interminables (actes engendrant de la souffrance par exemple) et d’autres semblent passer très vite et sans conscience (flow).

Le temps de l’horloge et le temps social sont donc différents.

Sous le temps de l’ horloge, la ponctualité et la prévisibilité sont très appréciés. Les réunions commencent et se terminent quand les gens disent qu’ils le feront. Les gens respectent strictement les délais et les heures de rendez – vous.

Sous le temps social, en revanche, la douceur de la conversation et relationnel et la capacité à réaliser une pensée ou une interaction sans brusquerie sont évalués. Un sens fluide du rythme naturel dans les conversations et les interactions au fil du temps améliore l’ établissement de relations.

Les cultures anglo-saxonnes seraient plus axées sur le temps de l’horloge alors que les cultures latines sur le temps social. Mais ces différences auraient tendance à s’estomper avec la mondialisation et les nouveaux vecteurs de communication.

Les personnes ayant une relation forte au temps de l’horloge imposeront un respect des délais ou une ponctualité appropriée.

Dans un groupe de travail, les approches de la notion de temps peuvent être différentes d’un individu à l’autre. La pression du temps déterminant l’urgence.

La synchronie sociale est définie comme « l’alignement dans la façon dont les gens perçoivent et s’adaptent pour créer un sentiment partagé sur la bas d’un sens du relationnel doux et une interaction forte (flow).

Les collègues qui se sentent naturellement alignés sur le rythme de ses collègues ont des chances d’être plus appréciés.

Le chef synchrone

Le manager qui suit le rythme du comportement des autres personnes et qui est prêt à adapter son propre comportement aux enjeux et à la pression sociale, tant en termes d’accélération et de ralentissement, a de fortes chances lui aussi d’être mieux apprécié.

« Ces résultats montrent que bien que les leaders efficaces doivent être en mesure de garder leurs équipes sur le calendrier et de gérer efficacement son temps afin de respecter les délais (quelque chose à laquelle les individus dans le temps urgent excellent), ils ont besoin aussi de faciliter les interactions interpersonnelles au sein de ces horaires pour aider la fonction des employés comme une équipe (quelque chose à laquelle les individus élevés sur les préférences de synchronie excellent). »

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Le leader de l’horloge (centré sur le temps) : il détermine son temps à partir d’échéances strictes. Il s’appuiera sur les membres de l’équipe qui maîtrisent l’urgence et l’importance.

Le leader créatif : aime travailler à son propre rythme. Il favorisera le travail adapté à son rythme, la créativité et la qualité au détriment du temps.

Le leader facilitateur : manage grâce au conseil et l’assistance mais à besoin de partenaires pour gérer les délais et la responsabilité de l’échéance.

Le leader agile : établit les calendriers et les dates limites mais ajuste facilement pour créer une synchronie adaptée au flux de l’équipe. Cela peut fonctionner avec un large type de cadres.

Ceux qui sont en mesure de combiner la rapidité et de la synchronie sont plus susceptibles d’affiliation avec les autres et de les aider efficacement, et moins susceptibles de montrer la domination, l’autonomie et l’impulsivité.

Tiré des travaux de Sally Blount and Sophie Leroy : http://www.strategy-business.com/article/Management-Is-All-in-the-Timing?gko=8819b