Comme tout formateur ou enseignant, nous savons que la réussite tient par des facteurs intrinsèques à chaque individu.

Selon Martin Seligman elle tiendrait dans l’équation suivante :

réussite = compétence x effort

Une compétence peut être définie comme la mobilisation d’un ensemble de ressources diversifiées internes (connaissances, capacités, habiletés) et externes (documents, outils, personnes) renvoyant à la complexité de la tâche et au caractère global et transversal celle-ci.

Les compétences dans la réussite

Il existe deux types de compétences :

La compétence consciente.

À force d’essayer, de s’exercer nous commençons à maîtriser cette nouvelle compétence, mais cela nous demande toujours une concentration pour réaliser la tâche. Nous avons appris, nous savons la réaliser, mais nous sommes attentif à la manière de la pratiquer. Nous répétons la tâche étape après étape en analysant, en déterminant comment la réaliser.

  • Problématique : Comment acquérir des compétences conscientes de manière efficace ?
  • Exemple : L’apprentissage d’une nouvelle langue nécessite une concentration et une analyse attentives des règles grammaticales, représentant une compétence consciente.

La compétence inconsciente

A force de répétition, d’intégration de la pratique de la tâche, nous n’avons plus besoin d’y penser. Notre esprit peut être occupé à d’autres actions pendant que nous réalisons machinalement cette tâche.

Typiquement, il s’agit de la conduite automobile. Au début nous sommes concentrés sur toutes les actions à mener : ceinture de sécurité, rétroviseurs, clignotant, etc.

A force d’habitude, nous finissons par réaliser cela automatiquement et parfois sans nous en rendre compte.

La pratique de la tâche est tellement ancrée à force de répétition que votre cerveau est capable de la réaliser sans que vous y pensiez.

  • Problématique : Comment transformer une compétence consciente en compétence inconsciente ?
  • Exemple : La conduite automobile devient une compétence inconsciente après des répétitions régulières, permettant au cerveau de l’exécuter automatiquement.

L’automatisme et la lenteur

La composante essentielle de la compétence est par conséquent la quantité d’actions que vous pourrez mener automatiquement. On peut donc gagner du temps en améliorant notre vitesse d’exécution. En les transformant en automatismes.

Plus vous aurez d’automatismes, plus vous pourrez consacrer du temps à la lenteur.

Que ce soient dans les fonctions intellectuelles ou exécutives, il est des actions qui nécessitent du temps et de l’intégration.

Comme tout formateur ou enseignant, nous savons que la réussite tient par des facteurs intrinsèques à chaque individu.

Selon Martin Seligman elle tiendrait dans l’équation suivante :

réussite = compétence x effort

Une compétence peut être définie comme la mobilisation d’un ensemble de ressources diversifiées internes (connaissances, capacités, habiletés) et externes (documents, outils, personnes) renvoyant à la complexité de la tâche et au caractère global et transversal celle-ci.

Les compétences dans la réussite

Il existe deux types de compétences :

La compétence consciente.

À force d’essayer, de s’exercer nous commençons à maîtriser cette nouvelle compétence, mais cela nous demande toujours une concentration pour réaliser la tâche. Nous avons appris, nous savons la réaliser, mais nous sommes attentif à la manière de la pratiquer. Nous répétons la tâche étape après étape en analysant, en déterminant comment la réaliser.

  • Problématique : Comment acquérir des compétences conscientes de manière efficace ?
  • Exemple : L’apprentissage d’une nouvelle langue nécessite une concentration et une analyse attentives des règles grammaticales, représentant une compétence consciente.

La compétence inconsciente

A force de répétition, d’intégration de la pratique de la tâche, nous n’avons plus besoin d’y penser. Notre esprit peut être occupé à d’autres actions pendant que nous réalisons machinalement cette tâche.

Typiquement, il s’agit de la conduite automobile. Au début nous sommes concentrés sur toutes les actions à mener : ceinture de sécurité, rétroviseurs, clignotant, etc.

A force d’habitude, nous finissons par réaliser cela automatiquement et parfois sans nous en rendre compte.

La pratique de la tâche est tellement ancrée à force de répétition que votre cerveau est capable de la réaliser sans que vous y pensiez.

  • Problématique : Comment transformer une compétence consciente en compétence inconsciente ?
  • Exemple : La conduite automobile devient une compétence inconsciente après des répétitions régulières, permettant au cerveau de l’exécuter automatiquement.

L’automatisme et la lenteur

La composante essentielle de la compétence est par conséquent la quantité d’actions que vous pourrez mener automatiquement. On peut donc gagner du temps en améliorant notre vitesse d’exécution. En les transformant en automatismes.

  1. La composante essentielle de la compétence :
    • Problématique : Comment maximiser la quantité d’actions réalisables automatiquement ?
    • Exemple : La transformation d’actions en automatismes permet de gagner du temps, libérant ainsi du temps pour des tâches qui exigent de la lenteur, comme la créativité ou la planification.
  2. La composante supplémentaire de la compétence :
    • Problématique : Comment améliorer le taux d’apprentissage pour intégrer de nouvelles compétences ?
    • Exemple : La capacité à apprendre de nouveaux domaines de compétences et à les assimiler rapidement détermine le taux d’apprentissage, contribuant à la réussite.

Plus vous aurez d’automatismes, plus vous pourrez consacrer du temps à la lenteur.

Que ce soient dans les fonctions intellectuelles ou exécutives, il est des actions qui nécessitent du temps et de l’intégration.

Exemple : Si vous lisez un article scientifique en diagonale vous risquez de simplifier le propos et par conséquent de passer à côté de l’essentiel.

Certaines tâches demandent du temps :

  • La créativité
  • La planification
  • Le perfectionnement
  • La vérification des erreurs

La troisième composante de la compétence est déterminée par le taux d’apprentissage. C’est notre capacité à apprendre de nouveaux domaines de compétences, à les assimiler et à les intégrer.

Pour Martin Seligman la réussite s’appuie sur :

  • La vitesse : plus la part des automatismes est grande, mieux on connaît une tâche,
  • La lenteur : plus nombreux sont les automatismes, plus on peut consacrer de temps à certaines fonctions exécutives et intellectuelles,
  • Le taux d’apprentissage : les aptitudes à développer sa vitesse mentale laisse du temps aux processus exécutifs lents.

Un chemin à parcourir

La réussite est aussi une distance à parcourir entre deux points : le point de départ et le point d’arrivée. Tout comme la distance, la réussite tient compte de la vitesse et du temps : distance = vitesse x temps.

En effet, un effort considérable pourrait compenser une compétence modeste. C’est le principe de la réussite sociale.

L’effort peut être défini comme la quantité de temps et d’énergie consacrés à une tâche.

Exemple : « un pianiste de niveau mondial totalise 10 000 heures d’entraînement quand il arrive à 20 ans, à rapprocher des 5 000 heures du pianiste de moindre niveau. »

L’autodiscipline

L’autodiscipline sera dans ce cas un facteur déterminant de la réussite.

« L’autodiscipline est le trait de caractère qui génère la pratique volontaire. C’est le sacrifice du plaisir à court terme au profit d’un avantage à long terme. »

De nombreuses études ont démontré que les enfants capables de résister au plaisir immédiat au profit d’une récompense future plus importante (autodiscipline) réussissent mieux dans la vie personnelle et professionnelle.

Etude Stanford réalisée 400 fois.

  • Problématique : Comment l’autodiscipline influence-t-elle la réussite ?
  • Exemple : L’autodiscipline, sacrifice du plaisir immédiat pour un avantage à long terme, est un facteur déterminant de la réussite.

La détermination et le courage

Pour Angela Duckworth (Grit : The Power of Passion and Perseverance), la détermination serait la conjugaison de la persévérance et de la passion.

Lui seul permet d’atteindre des objectifs à long terme – un trait de caractère selon elle plus indispensable à la réussite que ce qu’on a l’habitude d’appeler le talent, et qu’il serait heureusement possible de cultiver.

Un minimum d’autodiscipline amène à de très bons résultats.

La réalisation extraordinaire tiendrait dans la détermination, dans la capacité à persévérer à l’extrême.

Grit, c’est couramment en anglais le courage, l’énergie, le cran. C’est l’aptitude nécessaire pour atteindre la marche de la victoire.

La mentalité de croissance serait la source d’une mentalité de gagnant : pour Carole Dweck la capacité à apprendre n’est pas figée. Elle peut se développer avec l’effort et persévérer si l’apprenant ne considère pas l’échec comme une condition permanente. Nous devons être prêt à échouer, à avoir tort, à recommencer en tenant compte de nos erreurs

Exemple : Si vous lisez un article scientifique en diagonale vous risquez de simplifier le propos et par conséquent de passer à côté de l’essentiel.

Certaines tâches demandent du temps :

  • La créativité
  • La planification
  • Le perfectionnement
  • La vérification des erreurs

La troisième composante de la compétence est déterminée par le taux d’apprentissage. C’est notre capacité à apprendre de nouveaux domaines de compétences, à les assimiler et à les intégrer.

Pour Martin Seligman la réussite s’appuie sur :

  • La vitesse : plus la part des automatismes est grande, mieux on connaît une tâche,
  • La lenteur : plus nombreux sont les automatismes, plus on peut consacrer de temps à certaines fonctions exécutives et intellectuelles,
  • Le taux d’apprentissage : les aptitudes à développer sa vitesse mentale laisse du temps aux processus exécutifs lents.
  • Problématique : Comment la détermination, combinée à la persévérance et à la passion, contribue-t-elle à la réussite ?
  • Exemple : La détermination est cruciale pour atteindre des objectifs à long terme, souvent plus essentielle que le talent.

Un chemin à parcourir

La réussite est aussi une distance à parcourir entre deux points : le point de départ et le point d’arrivée. Tout comme la distance, la réussite tient compte de la vitesse et du temps : distance = vitesse x temps.

En effet, un effort considérable pourrait compenser une compétence modeste. C’est le principe de la réussite sociale.

L’effort peut être défini comme la quantité de temps et d’énergie consacrés à une tâche.

Exemple : « un pianiste de niveau mondial totalise 10 000 heures d’entraînement quand il arrive à 20 ans, à rapprocher des 5 000 heures du pianiste de moindre niveau. »

L’autodiscipline

L’autodiscipline sera dans ce cas un facteur déterminant de la réussite.

« L’autodiscipline est le trait de caractère qui génère la pratique volontaire. C’est le sacrifice du plaisir à court terme au profit d’un avantage à long terme. »

De nombreuses études ont démontré que les enfants capables de résister au plaisir immédiat au profit d’une récompense future plus importante (autodiscipline) réussissent mieux dans la vie personnelle et professionnelle.

Etude Stanford réalisée 400 fois.

La détermination et le courage

Pour Angela Duckworth (Grit : The Power of Passion and Perseverance), la détermination serait la conjugaison de la persévérance et de la passion.

Lui seul permet d’atteindre des objectifs à long terme – un trait de caractère selon elle plus indispensable à la réussite que ce qu’on a l’habitude d’appeler le talent, et qu’il serait heureusement possible de cultiver.

Un minimum d’autodiscipline amène à de très bons résultats.

La réalisation extraordinaire tiendrait dans la détermination, dans la capacité à persévérer à l’extrême.

Grit, c’est couramment en anglais le courage, l’énergie, le cran. C’est l’aptitude nécessaire pour atteindre la marche de la victoire.

La mentalité de croissance serait la source d’une mentalité de gagnant : pour Carole Dweck la capacité à apprendre n’est pas figée. Elle peut se développer avec l’effort et persévérer si l’apprenant ne considère pas l’échec comme une condition permanente. Nous devons être prêt à échouer, à avoir tort, à recommencer en tenant compte de nos erreurs.

  • Problématique : Comment la mentalité de croissance influence-t-elle la réussite ?
  • Exemple : La croyance que la capacité à apprendre peut se développer avec l’effort, sans considérer l’échec comme permanent, est essentielle pour réussir.

En intégrant ces concepts, on peut concevoir un cadre d’apprentissage qui favorise une compétence équilibrée, une gestion efficace de l’effort, et le développement personnel continu. Cela souligne également l’importance de traits psychologiques tels que l’autodiscipline, la détermination, et la mentalité de croissance dans la réalisation de la réussite selon Seligman.

D’après le livre de Martin Seligman, S’épanouir, Editions Belfond.