Qu’est ce qu’une approche agile ?

12 principes sous-jacents

  • Satisfaire le client en livrant rapidement et régulièrement des fonctionnalités à grande valeur ajoutée,
  • Accueillir positivement les changements,
  • Livrer fréquemment avec des cycles de qq semaines (2 à 4),
  • Utilisateurs et développeurs travaillent ensemble tout au long du projet,
  • Travailler avec des personnes motivées,
  • Fournir un environnement et un soutien, Faire confiance,
  • Favoriser le dialogue en face à face,
  • Le rythme de développement soutenable est favorisé,
  • Développer une attention continue à l’excellence technique,
  • La simplicité est essentielle,
  • Favoriser l’auto-organisation (architecture, spécifications, conceptions),
  • L’équipe réfléchit à l’efficacité puis règle et modifie son comportement en conséquence.

Les 8 leviers de réussite

  • Réduction de l’effet tunnel,
  • Ouverture au changement,
  • Optimisation de la communication,
  • Minimalisme,
  • Amélioration continue,
  • Détection au plus tôt des défauts,
  • Adoption d’une architecture souple et émergeante,
  • Motivation de tous.

La gestion agile implique le client final tout au long du projet. Elle nécessite un groupe-projet autonome, une correction rapide des erreurs et une communication continue. Les méthodes Agiles évitent l’effet tunnel. Elle est particulièrement adaptée au génie informatique.
IteratiIncrementalAdaptatif
By Vickoff (Own work) [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

La loi de Brooks : Ajouter des personnes à un projet en retard ne fait qu’augmenter son retard.

Scrum

Scrum est un outil méthodologique léger et ouvert avec une approche itérative et incrémentale.

Scrum s’applique en particulier au développement de produits :

  • Travail en équipe, bien défini.
  • Le développement est rythmé par une série d’itérations courtes (sprints).
  • Les fonctions du produit sont collectées dans le backlog (valeur ajoutée forte).
  • Le contenu d’un sprint est défini à partir du backlog, en tenant compte des priorités et des capacités de l’équipe. À partir de ce contenu, l’équipe identifie les travaux nécessaires et s’engage sur l’objectif du sprint.
  • Pendant un sprint, des points de synchronisation sont effectués. Cette inspection quotidienne permet d’appliquer des ajustements pour assurer le succès du sprint.
  • À la fin de chaque sprint, l’équipe présente l’incrément qu’elle a ajouté au produit pendant le sprint. Son évaluation et le feedback récoltés permettent de faire évoluer la définition du produit en cours de réalisation. L’amélioration porte aussi sur la façon de travailler en équipe.


Les 3 piliers de la théorie sont la transparence, l’inspection et l’adaptation :

  • La transparence garantit que tous les indicateurs relatifs à l’état de développement sont visibles de tous ceux qui sont associés au résultat.
  • L’inspection est faite à des moments précis (quotidiennement et à chaque sprint).
  • Si l’inspection met en évidence que certains indicateurs sont hors limites (acceptables), les ajustements sont faits rapidement pour minimiser les futures déviations.

La rétrospective

La rétrospective a lieu juste après la revue de sprint et les intervenants qui sont venus y assister peuvent rester pour la rétrospective, à titre d’observateurs.

Quelques points positifs d’une rétrospective :

  • Esprit d’équipe, entraide et coopération,
  • Travail en binôme, en même temps et sur le même support,
  • Revue par les pairs (évaluation, correction, accompagnement, encouragement),
  • Soutien et adhésion du client.

 L’agilité et le manager

Le manager agile est celui qui favorise la création de projets et des cycles de développement courts en faisant des feedback issus de l’expérimentation et du prototypage. Le manager agile axe le travail sur les 90% de la valeur du produit en occultant les 10% de complexité. Nb : à trop simplifier il peut arriver de se tromper de cible.

Le manager agile anime les échanges et les feedback, favorise le kanban, responsabilise tout laissant le droit à l’erreur pour ne pas tuer l’esprit d’initiative et éviter l’enlisement. Le manager agile favorise la confiance et est au service de l’équipe car il sait que : celui qui fait, c’est celui qui sait.

Le manager agile comprend que les compétences et les interactions entre les personnes sont plus importantes que les processus et les outils.
La valeur de l’expérimentation : l’important c’est de faire même humblement.
La relation client est privilégiée dans une interaction confiance/feedback/erreur.
Le manager agile négocie. Il s’adapte au changement. Il anticipe et exécute un plan.

Ses compétences :

– Faire avec les ressources qu’il a,
– Être à l’écoute, être empathique,
– Avoir le courage de donner un feedback positif ou négatif,
– Avoir l’esprit d’innovation.

Le leader agile :

– S’inspire de l’environnement et s’appuie sur ses ressources internes pour favoriser l’innovation,
– Est capable d’incarner lui-même cette transformation,
– Est capable de lâcher prise. De désapprendre pour mieux apprendre.

Manager les talents

Le manager doit être innovant dans sa manière de diriger une équipe. Il doit utiliser le potentiel de chacun avec ses grands et ses petits talents.

  • Négociation par le collaborateur de ses propres objectifs,
  • Valorisation de l’erreur pour mieux l’assimiler et pour innover,
  • Attribution de temps pour l’innovation,
  • Auto-déclaration de l’humeur,
  • Réflexion et proposition en matière de stratégie d’entreprise par le collaborateur,
  • Adéquation entre poste de travail et motivation.

Tous ces sujets doivent abordés, expliqués et accompagnés.

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