La validation d’acquis de l’expérience permet à chacun de réussir un challenge professionnel et personnel important : valoriser ses acquis professionnels et personnels acquis dans des contextes bien différents (professionnel, social, bénévole, associatif, syndical) par le biais d’une certification.

Le candidat doit être capable de prouver ses acquis et de les exposer devant un jury.

 

Pour Qui ?

Toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, qui justifie d’au moins trois ans d’expérience en rapport direct avec la certification visée, peut prétendre à la VAE.

La VAE a vocation à s’appliquer à l’ensemble des diplômes, titre et certificats de qualification inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles.

A quoi ça sert ?

  • Obtenir une certification
  • Mettre en cohérence sa certification avec son niveau de responsabilité
  • Valider son expérience pour soi
  • Faire reconnaître ses compétences
  • Obtenir un niveau de qualification permettant d’accéder à une formation d’un niveau supérieur ou de s’inscrire à un concours
  • Changer d’emploi
  • Évoluer professionnellement / Obtenir une augmentation ou une promotion professionnelle
  • Développer sa confiance en soi

Comment ça marche ?

Vous transmettez à l’autorité certificatrice un dossier décrivant votre expérience.

Ensuite, selon la certification, vous serez mis en situation professionnelle devant un jury ou vous lui présenterez votre dossier.

Dans les deux cas, le jury s’entretiendra avec vous et prendra une décision de validation totale, partielle ou d’un refus de validation.

L’ensemble de la démarche dure entre huit et douze mois (de la définition du projet jusqu’aux épreuves de validation devant le jury).

La certification obtenue par la VAE a la même valeur que celle obtenue par la voie de la formation. Entreprendre une démarche de VAE ne se résume pas à une simple formalité, cela vous demande une réelle implication et de la motivation pour relever ce challenge.

Si vous êtes salarié, vous pouvez solliciter l’aide de votre employeur si vous le souhaitez.
A aucun moment vous n’êtes tenu d’avertir votre employeur de la démarche.

Les étapes de la VAE

  1. – Définir un projet
  2. – Vous renseigner auprès des établissements certificateurs
  3. – Déposer un dossier de recevabilité
  4. – Préparer la validation
  5. – Passer l’évaluation finale

L’accompagnement

La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle a instauré le droit pour toute personne dont la candidature a été déclarée recevable de bénéficier d’un accompagnement pour préparer son dossier de VAE et son entretien devant le jury ; pour les demandeurs d’emploi, cet accompagnement est organisé par la Région (Art. L6423-1 du Code du travail).

Le passeport-formation, un outil pour préparer sa VAE

Le passeport-formation, créé par la loi du 24 novembre 2009 peut être utilisé par un candidat à la VAE lors des étapes précédant la recevabilité.

Ce document, qui peut être utilisé à sa guise par tout travailleur, est un appui permettant de recenser ses connaissances, compétences et aptitudes professionnelles, acquises dans le cadre de la formation initiale ou continue, ou grâce à son expérience professionnelle. Le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) propose un passeport-formation au format numérique, accessible sur le site www.passeportformation.eu.
L’accompagnement de la démarche de VAE, tel que l’a prévu le législateur, commence à partir de la décision de recevabilité et se termine avec le dépôt du dossier complet de VAE (livret 2). Il s’agit d’une aide méthodologique pour préparer son dossier, préparer l’entretien avec le jury et éventuellement la mise en situation professionnelle (demandée notamment pour la validation des titres du ministère en charge de l’Emploi).

Accompagnement : écriture du livret 2 et entretien avec le jury

Cet accompagnement, bien que facultatif, est vivement conseillé. La rédaction du livret 2 est en effet beaucoup plus complexe que celle du livret 1.

Ce document, spécifique à chaque certification, exige du candidat qu’il formule par écrit et de façon détaillée les compétences développées à travers l’expérience professionnelle, syndicale ou bénévole, les replace dans leur contexte, qu’il démontre leur maîtrise et les fasse correspondre avec les compétences décrites dans le référentiel de la certification.

Les ministères certificateurs ont adopté une charte visant à garantir les mêmes qualités de prestations d’accompagnement sur l’ensemble du territoire. Dans cette « Charte des services de l’Etat pour l’accompagnement des candidats à une certification professionnelle par la voie de la VAE », différents engagements sont pris auprès des candidats : qualité de l’information, de l’accueil ; délais de réponse et d’accompagnement, etc.

Dans la continuité de cette initiative, et pour la compléter, les universités d’Ile-de-France ont adopté une « Charte régionale pour l’accompagnement des candidats à une certification universitaire par la voie de la validation des acquis ».
Ce document décrit les actes pédagogiques d’accompagnement nécessaires à la réussite d’une démarche de VAE. Il prend en compte l’ensemble de la démarche de validation : accompagnement en amont de la recevabilité, avant la remise du dossier de validation et le passage devant le jury, et post jury en cas de validation partielle.

Financer l’accompagnement à la VAE

  • Pour les salariés :
    • Le plan de formation employeur (à l’initiative de l’employeur),
    • Le compte personnel formation,
    • Le congé VAE.

 

  • Pour les demandeurs d’emploi :
    • Un financement du Conseil Régional,
    • Un financement de Pôle Emploi,
    • Le compte personnel formation,
    • Le congé VAE (pour les anciens CDD).

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