L’évaluation dans l’apprentissage

Les performances scolaires sont souvent une histoire de contexte. La mise en situation et la comparaison sociale sont des facteurs de réussite ou d’échec.

Selon que les élèves sont situés dans une situation :

  • de réussite et d’échec,
  • de visibilité ou d’anonymat.

Lorsque l’on met les élèves en situation individuelle et de visibilité, la pression sociale et le doute favorisent l’échec.

Lorsque l’on met ces mêmes élèves dans une confrontation de réussite et en situation de comparaison sociale avec des élèves meilleurs, nous provoquons une rupture et par conséquent une attention qui favorise la réussite. L’anomymat favorise d’autant plus l’attention

Les « victimes » de l’évaluation par Jean-Marc Monteil

Dans les années 1990, les cinq traits centraux de la personnalité (Big Five) ont été utilisés comme dénominateur commun :

O : Ouverture à l’expérience, par opposition au manque de curiosité ou manque d’imagination ;

C : Caractère consciencieux, par opposition au manque de fiabilité ;

E : Extraversion, par opposition à l’intraversion ;

A : Agréabilité (caractère agréable), par opposition à la mauvaise humeur ;

N : Neuroticisme, par opposition à la stabilité émotionnelle.

(Costa & McCrae)

Ces deux psychologues américains ont mis au point un inventaire de personnalités dénommé NEO-PI-R (manuel traduit par Jean-Pierre Rolland).

Les jeux de rôles dans le management

La méthode des 6 chapeaux (application de la maïeutique de Socrate) extraite de l’ouvrage Six chapeaux pour penser est une méthode de management personnel ou de groupe, développée par Edward de Bono, permettant de traiter les problèmes dont une des conséquences est d’éviter la censure des idées nouvelles, dérangeantes, inhabituelles.

Pour cela, chaque participant prend un « chapeau » d’une couleur particulière, lui assignant ou lui reconnaissant un rôle. Ce chapeau peut changer durant la réunion. Il peut aussi être identique à celui d’autres participants.

  • Chapeau blanc
    La neutralité : lorsqu’il porte le chapeau blanc, le penseur énonce des faits purement et simplement. La personne alimente le groupe en chiffres et en informations. C’est l’image de la froideur. C’est le goût de la simplicité : le minimalisme.
  • Chapeau rouge
    La critique émotionnelle : avec le chapeau rouge, le penseur rapporte ses informations teintées d’émotions, de sentiments, d’intuitions et de pressentiments. Il n’a pas à se justifier auprès des autres chapeaux. C’est le feu, la passion, l’intuition.
  • Chapeau noir
    La critique négative : lorsqu’il porte le chapeau noir, le penseur fait des objections en soulignant les dangers et risques qui attendent la concrétisation de l’idée. C’est l’avocat du diable ! C’est la prudence, le jugement négatif.
  • Chapeau jaune
    La critique positive : lorsqu’il porte le chapeau jaune, le penseur admet ses rêves et ses idées les plus folles. Ses commentaires sont constructifs et tentent de mettre en action les idées suggérées par les autres membres du groupe. C’est le soleil et l’optimisme.
  • Chapeau vert
    La créativité : lorsqu’il porte le chapeau vert, le penseur provoque, recherche des solutions de rechange. Il s’inspire de la pensée latérale, d’une façon différente de considérer un problème. Il sort des sentiers battus et propose des idées neuves. C’est la fertilité des plantes, la semence des idées.
  • Chapeau bleu
    L’organisation : c’est le meneur de jeu, l’animateur de la réunion qui canalise les idées et les échanges entre les autres chapeaux. C’est le bleu du ciel qui englobe tout.

C’est l’individu dans son réseau qui fait du sens. L’histoire personnelle de l’individu doit être prise en compte pour les amener à la réussite.